TOMORROW TODAY: On Being in the Middle, curated by Alfredo Cramerotti
Galerie Hubert Winter, Breite Gasse 17 , 1070 Wien, Austria
September 11 – November 7, 2015
Opening reception: September 10, 2015, 6 – 9 pm
Image: Toril Johannessen. Expansion in Finance and Physics. 2010
Holding a distorted mirror to capitalism as a structure that safely governs our relations in life, and to art as a set of activities that questions these relations (and itself) at every step, the exhibition presents works that adopt an oblique view to both – the financial mechanisms within which we live, and an expanded idea of what these mechanisms, speculative reflections, and counter-measures may be.
Notions such as the economy of time, the capital of image, the value of representation, the politics and aesthetics of money, the management of attention and the capitalization of anxiety are either bared out or disguised in front of the viewer, yet without being prescriptive about their narrative and interpretation. Each artist invites the public to take a short journey on a path that traverses daily preoccupations and poetic reflections. We may never know where we exactly are on this journey, which is actually the point when we come to think about our involvement in capitalism and art.
Alfredo Cramerotti (2015)
Danilo Correale (*1982, lives and works in New York)
David Garner (*1958, lives and works in Argoed Gwent, Wales),
Goldin+Senneby (since 2004, working offshore)
James Lewis (*1986, lives and works in Paris)
Toril Johannessen (*1978, lives and works in Bergen)
#inthemiddle #curatedbyvienna #galeriewinter
Additionally, a marginal note from the distinguished collector and art dealer Carl Laszlo, written in 1960:
Appel au luxe
Le luxe, c’est la liberté. Le luxe est accessible à un chacun. Le luxe, c’est avoir ce qu’on veut avoir et renoncer à tout ce qu’il faut avoir. Le luxe fait de vous le souverain incontesté de votre propre Cour. Le luxe, c’est posséder en tout et pour tout un morceau de vieux velours. Le luxe, c’est habiter 17 pièces vides avec une icone et un petit chien. Le luxe, c’est ne posséder aucun produit de série. Le luxe, c’est être très riche ou très pauvre au sein d’une prospérité généralisée. Le luxe, c’est n’être que convoitise, et le luxe, c’est tuer les convoitises. Le luxe, c’est dire ce dont personne n’ose parler. Le luxe, c’est la liberté. Le luxe oppose aux sentiments d’infériorité et de supériorité des autres la conscience infinie du Moi. Le luxe rend indépendant, courageux, et honnête. Le luxe n’aborde tout ce qui est naturel et humain qu’avec la plus grande réserve. Le luxe préserve de la jalousie et de la fausse vanité, suscite des besoins personnels et soutient l’initiative privée et les petites entreprises. Le luxe est garantie de jeunesse et de santé, il active la digestion. Le luxe nous fait mépriser avec horreur les cupides missionnaires et les massacreurs à l’esprit boutiquier. Le luxe combat pour ce qui est rare, pour tout ce qui est singulier: pour les livres précieux, pour le tirage limité dans tout les domaines, pour l’ex-libris, le monogramme, le portrait, pour le caractère magique d’un signature de créateur, pour le charme, le rituel, les objets lourds de signification, pour les pierres et les êtres rares, pour la volupté, la convoitise, l’ascèse et les lettres manuscrites. Le luxe, c’est s’exercer en permanence dans l’art de mourir, c’est l’adieu incessant. Le luxe, c’est accepter le destin dévolu sans y succomber. Le luxe, c’est faire uniquement ce qu’on tient pour juste. Le luxe, c’est la liberté.
Carl Laszlo (1923 – 2013) was a Hungarian-Swiss art dealer, collector and author.
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